Expatriés français : comment financer un achat immobilier

Expatriés français

La plupart des français qui se lancent dans une aventure de mobilité internationale sont généralement mus par l’idée de faire fortune à l’étranger ou tout au moins faire des profits économiques conséquents. Cela va donc de soi que, lorsqu’ils y arrivent, ils cherchent à réaliser des investissements immobiliers. Sauf qu’en général, une solution de financement pour un non résident sera indispensable pour booster les fonds propres de l’investisseur. On vous montre comment faire !

Financement pour un non résident en France : la voie de l’emprunt !

Parmi les solutions de financement pour les expatriés les plus explorées, l’emprunt reste la première option. Et il faut dire que les critères d’accord de financement définis par les établissements bancaires et assimilés aux expatriés ne sont pas plus souples que celles d’un emprunt immobilier classique pour un résident. C’est sur d’autres détails que va se jouer la demande de financement. Sur Carte financement, vous pourrez obtenir davantage de précisions à ce sujet.

Le financement pour un non-résident s’obtient en optimisant autour de son dossier, ses revenus, sa stabilité professionnelle, sa capacité d’emprunt, son apport, ainsi que les garanties à affecter au crédit. En effet, les banques se montrent particulièrement regardantes sur tous ces détails surtout lorsqu’il s’agit d’un expatrié non résident en France. Pour préparer un dossier avec succès, il faudra donc veiller à y insérer toutes les pièces pouvant que le demandeur remplit toutes les conditions.

La nature des projets à financer est également un critère de taille. Tout d’abord, le financement pourrait être refusé selon que le bien immobilier soit situé ou non en France. Le financement pour un non-résident, si le bien est situé en France, pourrait concerner :

·        l’acquisition d’une résidence secondaire ;

·        l’acquisition d’un  bien immobilier locatif privé : un financement pour les expatriés peut s’obtenir dans le cas d’un bien à mettre en location meublée non professionnelle ou en  foncier classique ;

·        l’acquisition d’un immeuble avec travaux, à mettre en résidence secondaire ou en location ;

·        etc.

Quelles sont les étapes à suivre pour obtenir l’emprunt bancaire ?

Tout d’abord, l’expatrié qui prétend à un emprunt bancaire pour réaliser un projet immobilier doit vérifier sa capacité d’endettement. Cette capacité est indispensable pour obtenir un financement pour un non-résident. Et là, de nombreuses personnes pensent à tort que le fait de percevoir un salaire intéressant peut aider à avoir une bonne capacité d’emprunt. Cela n’est malheureusement pas toujours le cas et il peut s’avérer parfois difficile de démarrer son projet.

En effet, les banques appliquent des critères stricts dans leurs processus d’accord de financement. Elles classent ainsi par exemple les expatriés demandeurs de crédits par niveau de risque croissant, selon qu’ils sont :

·        en position détachée (les expatriés sous contrat Français) ;

·        étrangers en contrat local et employés d’une entreprise Française ;

·        en contrat local et employé d’une entreprise étrangère ;

·        ou entrepreneur.

Le financement pour un non-résident suppose ensuite une étude de dossier. Et parmi les éléments convaincants du dossier de financement pour les expatriés, le salaire et l’épargne que le demandeur est en mesure de domicilier en France sont importants à mettre en avant. Bien évidemment, la situation familiale et professionnelle du demandeur est également importante. C’est à la lecture de cela que la banque décidera d’accorder ou non le financement.

Quelles sont les autres conditions à remplir pour obtenir le financement espéré ?

Concrètement, vous devez répondre aux conditions d’éligibilité puis présenter un dossier complet. Il faut aussi s’adresser à la bonne banque et de préparer un apport initial. Le financement pour un non-résident n’est pour autant pas si difficile à obtenir !

Les conditions d’éligibilité

Tel que déjà précisé, pour convaincre la banque, vous devrez présenter une certaine stabilité financière, avec un projet immobilier tout aussi convaincant. La situation financière est le premier élément que vérifiera l’établissement bancaire. À cet effet, elle favorisera les salariés ayant une situation financière plutôt stable et avantageuse pour supporter le poids de la dette. Mais à la différence d’un français résident, la banque sera regardante sur le type de contrat et l’employeur.

Le dossier à monter

Le dossier de financement pour un non-résident peut être constitué de différentes pièces en fonction des demandes de l’établissement bancaire. Et, dans un dossier de financement pour les expatriés, pour faciliter l’analyse du dossier, une traduction des documents pourrait être utile. En effet, beaucoup de banques exigent que ce des dossiers soient traduits en anglais ou parfois en français. La traduction se fera à vos frais par un interprète expérimenté.

L’apport initial

Quelle que soit la qualité de votre dossier, vous devez absolument vous attendre à ce que la banque exige de vous un apport initial compris entre 20 et 30 % de la valeur du bien immobilier.

En outre, pour un financement pour un non-résident la banque peut demander une garantie réelle, un gage ou une hypothèque. Enfin, elle peut exiger en échange du prêt, que vous preniez un autre produit bancaire plus rentable tel qu’un compte épargne ou une assurance-vie.

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